Le cerveau des survivants de la leucémie travaille plus fort pour compenser le déficit de mémoire à court terme

 

Environ la moitié des personnes qui ont survécu à la leucémie lymphoblastique aiguë (LLA) pendant l’enfance souffrent plus tard de séquelles neurocognitives attribuables aux traitements qu’elles ont subis. Il s’agit le plus souvent d’un déficit des fonctions exécutives et d’attention, dont la mémoire à court terme. De récentes études menées auprès d’enfants et d’adolescents survivants de la LLA ont démontré que différentes régions de leur cerveau sont sollicitées lorsqu’ils effectuent des tâches qui font appel à leur mémoire à court terme. Comme aucune recherche n’avait exploré ce sujet à l’aide d’outils à haute résolution temporelle et spatiale auprès d’adultes qui ont combattu cette maladie en bas âge, Aubrée Boulet-Craig a choisi d’en faire son projet de doctorat sous la direction de la professeure Sarah Lippé, du Département de psychologie de l’Université de Montréal. Les résultats de ses travaux, qui ont été récemment publiés dans la revue Cancer, indiquent qu’à l’âge adulte les survivants de la LLA doivent encore composer avec un déficit de mémoire à court terme et que leur cerveau use de stratégies pour compenser ce manque.

Université de Montréal, 1er octobre 2019. Lire la nouvelle.